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Entre deux mousquetons et une balade dans les arbres, le Parc d’Aoubré vous propose de découvrir une nouvelle façon de voir la nature ! Accompagné d’Ecobalade, promenez-vous dans le parc et ses nombreux chemins, laissez-vous surprendre par les innombrables plantes et animaux habitants cet espace préservé ! A Flassans-sur-Issole (département du Var), à environ une heure de Toulon ou de Frejus et 10 minutes de Brignoles, un chemin bifurquant de la DN7 vous emmène à cette balade nature charmante et amusante !
Votre aventure débute dès votre arrivée au Parc d’Aoubré, parc nature d'accrobranche mais aussi de découverte de la biodiversité méditerranéenne.
Partez en direction du jardin aux papillons. Vous allez croiser sur votre chemin des ânes, des plantes à usages multiples. Savez-vous que le thym est très efficace contre le rhume ?
En effet, vous avez l’occasion de découvrir les diverses plantes aromatiques mais aussi les plantes tinctoriales. Depuis l’Antiquité la Pastel des teinturiers est utilisé comme pigment bleu. Par exemple, le bleu de pastel fût utilisé pour teindre l’uniforme des soldats de l’empire de Napoléon Ier. D’autres sont à découvrir : la Garance, l’Indigo...
Riche de part sa diversité, cette balade vous permet d'y découvrir son patrimoine. De l'histoire du Cèdre au jardin des papillons, visitez le parc d'Aoubré sous un nouveau regard.
Au-delà des différentes activités que propose ce parc à Flassant-sur-Issole, la nature de cet espace est d’une richesse étonnante et vous offre un moment familial inoubliable.
Comme sur toutes nos balades, il est conseillé de ne pas sortir du sentier et de respecter l’environnement qui vous entoure.
Beaucoup d’activités vous attendent sur votre balade nature ! Passez devant l’enclos des daims, jouez de la musique, retrouvez les empreintes des mammifères, et finissez, en passant par la petite ferme.
Cette balade au cœur de la forêt de Flassans-sur-Issole, dans le département du Var, vous est offerte par le Parc d’Aoubré, l'aventure nature.
Un général napoléonien aurait rapporté le cèdre de l’atlas d’Afrique du Nord, vers 1850, dans des canes de roseau pour protéger la racine pivotante des plants.
Il a eu la bonne intuition de le planter sur des calcaires fissurés, dans lesquels les pivots des cèdres ont pu se frayer un chemin. Cette forêt de cèdres, unique dans le Var est classée en Zone Naturelle et est référencée par l’Office national des Forêts.
La forêt est restée très longtemps, jusqu'au début du XIXème siècle, la seule source de combustible pour: Se défendre contre le froid, préparer les aliments, extraire les minéraux, forger les métaux, alimenter les foyers industriels.
De plus, les arbres fournissaient, sans autre concurrence, la matière première des charpentes de nos maisons et celle de nos navires (il fallait 50 chênes blancs et 60 pins pour un trois mats). Le bois nous procure encore la matière première de nos meubles et de la plupart de nos outils et ustensiles. C'est ce à quoi songeaient SULLY et COLBERT, en disant : "la France périrait un jour faute de bois."
Gérer une forêt de façon durable c’est garder une forêt en bonne santé, qui peut se renouveler tout en apportant ce que l’homme en attend : coupes de bois, activités de cueillette, ou activités sociales comme dans ce parc : en préserver la biodiversité, remplacer les espèces disparues, introduire de nouvelles espèces, laisser des arbres morts riches en espèces diverses, protéger les espèces remarquables.
Nous sommes en forêt méditerranéenne sur sol calcaire. Vous pouvez observer des végétaux avec des feuilles, souvent coriaces et piquantes, mais aussi avec des aiguilles ou même des épines, qui font office de feuilles : C’est une adaptation à la sécheresse.
Un autre facteur explique la présence de certains végétaux et l’absence d’autres, c’est la teneur en calcaire du sol : Vous ne trouverez pas les mêmes espèces ici, sur sols calcaires, que dans les terrains acides des Maures ou de l’Estérel.
C’est un jardin « naturel » car il suit un principe de base : « faire le plus possible avec la nature, le moins possible contre » comme le prêche (G.Clément), jardinier paysagiste.
Nous respectons ainsi quelques règles simples, comme utiliser des plantes locales adaptées, laisser place aux plantes sauvages, intervenir avec la plus grande économie de moyens, valoriser le maximum d’espaces de vie et laisser des coins de friche, sans intervention de l’homme.
