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Ce parcours patrimonial balisé permet de découvrir les principales zones et points humides de la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban qui furent construits et alimentés au fil des siècles afin de servir la population locale. Ce sentier s’étend sur 38 points d’eau et invite à parcourir des endroits insolites et bien souvent méconnus tels que des sources, des puits, des canaux d’irrigations, ou encore d’étonnantes galeries, dont certaines datent du XIXème
Au cours de cette randonnée vous allez découvrir la zone humide proche de la roselière du barrage de l’Escale, la forêt de la colline de la Chapelle Saint-Jean, mais aussi les écosystèmes qui font le lien entre ces deux milieux, fait notamment de prairies et de haies. Cette promenade traverse Château-Arnoux, qui est situé dans la vallée de la Durance, à une demi-heure au nord de Manosque et à un quart-d’heure au sud de Sisteron. Elle est aussi située à deux pas des Mées et de son fameux défilé de roches verticales, les «Pénitents des Mées », sorte de menhirs de poudingue* érodés qui surplombent la Vallée de la Durance
Cette balade donne surtout l’occasion de découvrir le sentier d’interprétation « Au fil de l’eau » ! Il présente les très nombreux ouvrages, aménagements qui ont été construits pour capter, alimenter, canaliser, les sources, torrents et la Durance, qui s’écoulent au niveau de cette commune de la Haute-Provence.
*poudingue : désigne une roche sédimentaire compacte où sont mélangés des galets pris dans un ciment naturel, le plus souvent du grès.
L’association du Patrimoine de Château-Arnoux Saint-Auban en collaboration avec l’association la Cistude et la LPO (Ligue de protection des Oiseaux) locale, vous a concocté pour cette Ecobalade une très belle liste d’espèces animales et végétales à découvrir avec l’application Ecobalade. Elles ont souhaité vous proposer comme espèces phares, représentatives de cette balade, les espèces suivantes :
- le chamois
- le chêne blanc / pubescent
- la huppe fasciée
Vous le remarquerez, les espèces à découvrir sont des plantes et animaux que l’on rencontre sur de nombreux milieux, mais aussi sur des écosystèmes spécifiques comme ici la forêt et les zones humides adjacentes aux rivières. Une Ecobalade qui vous permet de découvrir des paysages très divers et de mieux différencier la biodiversité selon les milieux naturels.
Cette Ecobalade, vous propose avant tout d’en apprendre plus sur l’eau qui a rythmé et qui rythme encore la vie de Château-Arnoux. Dans la partie patrimoine de cette Ecobalade, 12 fiches sont à découvrir en lien avec le sentier d’interprétation. Vous allez en savoir beaucoup plus sur l’origine de ses fontaines, l’histoire de ces citernes, de ces moulins et de ces sources.
Le départ de cette balade se fait à la ferme de Font-Robert, Office de Tourisme du Val de Durance à Château-Arnoux Saint-Auban. Cette balade nature vous est offerte par le Conseil de développement du Pays Durance Provence et l’association du Patrimoine de Château-Arnoux Saint-Auban.
Office de Tourisme Provence Alpes Digne-les-Bains
Bureau d’Information du Val de Durance
Avenue de la Bastide - Ferme de Font Robert
04160 CHATEAU-ARNOUX/SAINT-AUBAN
Tél. +33(0)4 92 64 02 64
info@valdedurance-tourisme.com
www.dignelesbains-tourisme.com
Horaires d’ouverture :
Avril-mai-juin/septembre-octobre : lundi au samedi matin 9h/12h-14h/18h
Juillet et août : lundi au dimanche matin 9h30/12h30-14h30/18h30
De novembre à mars : lundi au vendredi 9h/12h-13h30/17h30
Jours fériés d’avril à octobre : 9h30 à 12h30, fermé le 1er mai.
Accès WIFI Gratuit à l’office de tourisme (pour télécharger l’application c’est pratique) même si nous sommes fermés !
Aires de camping-cars :
Aire d'accueil et de vidange - Place de la Résistance 04160 Château-Arnoux 04 92 64 02 64
Aire d'accueil et de vidange - sous le château 04350 Malijai 04 92 34 01 12
Aire d'accueil - parking sous les Pénitents 04190 Les Mées 04 92 34 36 38
Aire d'accueil - sous la colline du château 04200 Peipin 04 92 64 44 17
Pensez à amener de l'eau de bonnes chaussures et pour préserver ce superbe paysage et ses richesses naturelles, ne marchez pas en dehors des sentiers balisés, ici en bleu. Enfin, nous vous conseillons d'avoir la carte IGN du site. Carte de la balade : IGN Top 25 N°3340ET
Corps de ferme à une seule pente de toit datant du XVIème
siècle.
L’eau en provenance de la source de Fontclaire alimentait une fontaine
dans la cour intérieure via une mare. La ferme était la
propriété du château. Après avoir
été occupée par plusieurs fermiers successifs, elle
abrite aujourd’hui l’office du tourisme du Val de Durance et des
services de la CCMD.
C’est « Pierre de Glandevès » (constructeur du château au début XVIème siècle) qui est à l’origine de ce projet. Il sera réalisé et inauguré trois siècles plus tard en 1872. Ce canal, à ciel ouvert, était alimenté par une dérivation de la Durance au niveaudes Bons-Enfants. De nombreux vestiges, tels que des importants aqueducs et des galeriescreusées dans le poudingue, sont encore visibles de nos jours (circuit route napoléon, sentier équestre). Avec la construction du canal EDF de Salignac en 1976, le niveau d’eau en Durance n’étant plus suffisant, il sera busé et tubé sur toute sa longueur. Il est alimenté aujourd’hui par une tuyauterie, en provenance de l’usine EDF, qui traverse la Durance sous un radier au niveau de l’aire de l’autoroute d’Aubignosc.
Le nom du quartier « Bateau » est certainement dû à la barque qui servait de traversier, entre les deux rives avant la construction du pont de Volonne. Cette station a alimenté en eau potable le village jusqu’à la fin des années 80. Les pollutions aux nitrates, dues au traitement des cultures du plan, provoquèrent l’abandon des sources de la côte Saint-Marc. Alors, un premier puits, puis un deuxième prirent le relais de la station de pompage de l’avenue des sources (panneau11). Ce dernier puits, d’un diamètre de 2m, a une profondeur d’environ 17m. Il était équipé de deux pompes d’un débit de 130m3/h chacune envoyant l’eau aux réservoirs du plan et de Saint-Jean (panneau12) et (panneau27).
Démoli au début des années 60 lors de la mise en eau du lac, il ne reste à présent que les vestiges de l’ancien mur en pierres du chemin d’accès à l’ancienne propriété. L’on peut voir encore à l’heure actuelle, dans le fond, un authentique cabanon et en avant plan, le canal d’évacuation des nombreuses sources de ce lieu qui se déversent en Durance. Une mine d’eau d’une vingtaine de mètres est également creusée sous la voie ferrée.
Elle fut réalisée au début du XXème siècle en 1926. En1933, afin d’augmenter le débit d’eau, on prolonge la galerie. Sa longueur totale est de 72 m (la date gravée sur le mur de la galerie est 1938). Le poste de pompage (panneau 11) se situant en dessous, sur l’avenue des sources, sera automatisé en 1934 par la Sté Montel. L’eau par pompage était renvoyée aux réservoirs du plan (panneau 12) qui initialement alimentaient les fontaines du village par gravité. Plus tard, avec la distribution d’eau à la pile (1930), les bassins seront équipés de pompes élévatrices alimentant le réservoir Saint-Jean (panneau 27).
C’est sur ce domaine que se trouvait le camping municipal. Il fut très fréquenté dans les années 60 avec la construction du barrage. Un coin toilette était aménagé en dessous de l’allée cavalière dans le mur de soutènement. Un sentier le long de la côte Saint- Marc permettait aux villageois de venir s’approvisionner en eau potable. Dans le parc longeant l’allée cavalière, vous pourrez y découvrir une faune et flore très denses où l’on peut y découvrir pas loin de 150 variétés de types d’essences.
Le canal à ciel ouvert sur le début, passe ensuite sous l’allée cavalière pour ressortir en dessous du mur de soutènement et disparaître à nouveau sous terre 30m plus loin. Il alimentait l’écluse de l’ancien moulin à blé (panneau 15). Le bâtiment, après avoir abrité le moulin, servira plus tard d’entrepôt à une entreprise de travaux en ciment armé. Des vestiges de l’ancien moulin sont encore présents dans le sous sol du bâtiment actuel.
« A coté du château gothique-renaissance, véritable fleuron communal classé monument historique, se trouve la grande fontaine ». Construite en 1836 sur une ancienne fontaine en ruine, elle était la propriété du châtelain et irriguait le pré du château. C'est une fontaine de prestige, comme toutes les fontaines rondes. Les habitants ne pouvaient en user que pour leurs besoins domestiques. Le lavoir adjacent sera réalisé en 1863. L’eau provenait d’une source du vallon de la Riaille (puits Heyriès - panneau 21), via un aqueduc souterrain. Il existe trois galeries passant sous la fontaine. Une évacuant l’eau dans le vallon de la Riaille, une autre reliant la ferme Saint-Pierre au château et la 3éme qui débouche dans une des caves d’une maison rue de la Riaille. (peut-être servait-elle autrefois à alimenter la vieille fontaine ?). « Une légende dirait même que cette galerie, reliant le château, servait à la haute bourgeoisie, à rejoindre cette antique maison pour leur rendez-vous galants. Des gipseries exceptionnelles et une gravure de femme portant une fleur de lys à la main, sont présentes dans cette demeure originale ».
Canalisé et en partie couvert aujourd’hui, ce torrent était autrefois très capricieux et bien connu pour la violence de ses crues emportant tout sur son passage. Il a inondé à plusieurs reprises une partie du village de l’époque. Plusieurs sources sortent à l’intérieur de l’ex ravin. Une au niveau du parking des toilettes publiques, une autre en aval, mais la plus importante se situe au niveau des écoles. En dessous de la place principale, à côté du tunnel de sortie du torrent, un bassin encastré dans le mur de soutènement est alimenté également par une source galerie, d’une direction et longueur inconnues. Les maisons qui longent ce ravin couvert possèdent quasiment toutes un puits intérieur.
Cette source, d’excellente qualité, selon une légende
aurait été découverte par une géline (poule).
D’où la provenance du nom de « Gélinière
» qui par la suite sera transformé en « Jalinière
». Elle alimentait dans le temps une grande partie du village.
C’était une fontaine rustique de style adossé et qui,
comme toutes les fontaines rustiques, avait pour fonction exclusive la libre
alimentation en eau de la population.
« A proximité, rue haute, se situe le « le four citoyen
» édifié en 1793, dans un esprit mutualiste avant la
lettre. Il est rallumé une fois par an, le 1er dimanche de septembre,
dans le cadre de la « Fête de l’Ami du Pain »
organisée par l’Association du Patrimoine. »
L’eau de ce bassin devait probablement irriguer les jardins en dessous du chemin. Les vieilles restanques (murs en pierres), encore visibles aujourd’hui, en sont la preuve matérielle. A mi-chemin entre le village et la chapelle Saint-Jean, elle permettait également aux pèlerins de se désaltérer au passage.
C’est vers le milieu du XIIème siècle que le nom du château-fort (Castrum Arnulphi) fit son apparition dans une charte datant de 1150. Les vestiges des vieux murs en pierres en témoignent encore de nos jours. Le grand mur côté Est, soutenant la citerne d’eau, est encore en parfait état de conservation. Au sommet du rocher, un panorama 360° vous permettra d’avoir une vue exceptionnelle sur la vallée de la Durance et de ses environs.