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Écrit par le dim, 06/03/2018 - 14:15
Le col et les calanques de Sugiton sont situés à Marseille, dans le Parc National des Calanques. C'est la balade nature parfaite pour profiter du retour du beau temps et de l'arrivée du printemps ! Très facile, rapide (comptez environ 3h) et accessible même aux enfants, la rando offre des points de vue imprenables. La faune et la flore qu'on y trouve sont typiques de la Provence. C'est un grand bol d'air frais !
Aujourd'hui, je me propose de vous accompagner dans votre randonnée.
Tout d'abord, il s'agit de se rendre à la cité universitaire de Luminy, lieu de départ de notre ecoBalade. Pour ça, rien de plus simple : le bus 21 (ligne Castellane – Luminy) vous y emmènera directement depuis Marseille. Si vous venez en voiture, le campus est grand et trouver de la place ne devrait pas être un problème pour peu que vous acceptiez de marcher un peu (ce qui, à priori, est le but !). Le début de la balade se trouve au Sud du campus universitaire, en haut de l'avenue de Luminy. Enfilez vos meilleurs chaussures de marche, mettez de la crème solaire, lancez votre application ecoBalade : nous sommes partis !
Dès le départ de la rando, en longeant l'école d'Art et de Design, le cadre est paisible. Ici, le printemps commence à arriver : les fleurs commencent à éclore, le soleil pointe le bout de son nez, il fait beau mais pas encore trop chaud. Deux plantes attirent de suite mon regard, et j'ai vite fait de les identifier avec ecoBalade : l'arbre de Judée, majestueux, tout rose, avec des fleurs en forme de cœur ; et la coronille, aux fleurs jaunes éclatantes, bombées. C'est apaisant, ci et là des coquelicots parsèment de rouge le tapis vert, les abeilles solitaires butinent, ça bourdonne, bref ; ça vit !
Après quelques centaines de mètres, le cadre change : je m'enfonce désormais dans une forêt de pins. Les coquelicots ont laissés place à des plantes pour qui l'ombre des pins n'est pas un problème. Je me balade donc entouré de cistes (cotonneux et de Montpellier), de becs-de-grue, et autres géraniums. L'ambiance est bien celle des forêts de pins : calme, paisible et détendue. Ici, on est à l'ombre tout en voyant le bleu du ciel percer à travers les branches. Il y fait frais, c'est aéré, on est bien ! Chaque recoin est l'occasion de découvrir des choses, chaque buisson abrite d'autres plantes, et sur chaque feuille s'active un insecte !
Soudain, la forêt s'éclaircit. Deux grands clairières se font face et donnent sur le col de Sugiton, avec une splendide vue sur l'Aiguille de Sugiton. Sur la gauche, le chemin vers la calanque ; sur la droite le chemin du belvédère, ma destination. Je m'engage sur le chemin de cailloux et avance entouré de Valériane rouge, d'Ajonc de Provence, et d'orpins. L'odeur du romarin m’enivre, le cadre est splendide. Et à cela s'ajoute la vue, magnifique, avec l'imposant Mont Puget sur la gauche. En prenant mes photographies, un mouvement me fait tourner la tête : une abeille vient de se poser pour butiner. J'ai droit à un tête à tête avec elle, l'appareil photo seul entre nous deux, à quelques centimètres l'un de l'autre. L'espace d'un éphémère instant, elle m'ignore et continue sa mission, et va même jusqu'à dévoiler sa langue !
Cet instant semble figé dans le temps, j'ai l'impression que ces quelques secondes durent des heures. Et puis, déjà, elle s'envole, retourne butiner ou rejoindre sa colonie. Je reprends lentement ma route après cette surprenante rencontre. En continuant, l'horizon se dévoile également sur la droite : la vue plongeante sur la calanque de Morgiou est vertigineuse. On distingue déjà au loin des îles : c'est l'Archipel de Riou.
Plus que quelques centaines de mètres et me voilà arrivé au bout du chemin, au belvédère de Sugiton. La table d'orientation au milieu est cassée – dommage ! La vue a 360° est inégalable : la calanque de Morgiou d'un côté, celle de Sugiton de l'autre, le Cap Sugiton entre les deux, et le Mont Puget derrière. Une île m'interpelle, sa forme me rappelle un sous-marin. Il s'agit du Torpilleur, dont le nom vient précisément de là ! J'ai juste le temps de profiter du panorama sous le soleil avant que d'inquiétants nuages ne viennent me déranger. Un peu déçu par ce revirement de météo, il est temps de grignoter un petit quelque chose avant de remettre en route.
En repartant du belvédère, le brouillard commence à arriver. Il fait frais et un côté mystérieux se dégage de cette majestueuse montagne, entourée par la brume. C'est dans cette ambiance particulière mais néanmoins agréable que je fais le chemin de retour. Comme en transe après cette impression mystique, mes pas me ramènent hors de la forêt avant même de m'en apercevoir ! Le temps de reprendre quelques photos, de m'émerveiller sur des plantes quand je n'avais pas vues à l'aller, et me voilà sur le parking. Dans ma tête, je suis encore dans la forêt de pins, je suis encore en haut à profiter du paysage. Sugiton m'a marqué, et en repartant, je n'ai qu'une seule pensée : je reviendrais !
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