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Écrit par le mer, 06/27/2018 - 10:30
Je m'équipe donc comme il se doit pour cette randonnée. Chaussures de randonnée, lunettes de soleil, casquette, crème solaire, de l'eau, et j'anticipe en téléchargeant le parcours sur l'application EcoBalade avant le départ. Et c'est parti, avec un départ de balade original, on commence en bateau !
Après une grosse vingtaine de minutes je pose pied sur les îles du Frioul. Direction l'île de Ratonneau, au Nord. Je pars donc par le chemin de Saint-Estève, qui traverse le village. Avec l'aide de mon application EcoBalade, je peux déjà identifier quelques espèces autour de moi : agave d'Amérique, euphorbe des garrigues, séneçon cinéraire et autres cistes cotonneux. Cependant, alors que j'arrive à la plage Saint-Estèbe et dans les premières calanques, je repère des tiges desséchées à l'allure familière. J'ouvre mon application EcoBalade et je vais dans mon carnet de terrain de la balade, c'est là que sont stockées toutes les observations de mes dernières visites. Et du coup, je reconnais de plus en plus de plantes dont la floraison est déjà finie : alysson maritime, asphodèles rameux et fistuleux, lavatère arborescente …
Par contre s'il y a bien une espèce que je ne risque pas d'oublier, c'est bien le goéland leucophée ! Depuis le départ du port de Marseille, ils sont partout. Je repère vite une différence entre individus. Certains sont plus petits et entièrement gris : les éclosions ont eu lieu, il y a beaucoup de jeunes. Certains volent, d'autres pas encore, tous restent proche de leur mère. D'autres oiseaux sont aussi visibles. Les martinets sont reconnaissables à leurs ailes très arrondies et leur vol rapide. J'arrive même à voir un couple de faucons crécerelle en vol stationnaire les ailes grandes ouvertes, pendant quelques secondes avant qu'ils ne s'en aillent.
J'ai déjà fini le tour du fort, il me reste l'île de Pomègues. Elle est plus sauvage que Ratonneau, mais les espèces sont majoritairement les même. J'avance d'un bon pas, identifiant les quelques espèces que je n'avais pas encore croisées. Arrivé au bout, les calanques me font de l’œil, il est l'heure d'aller piquer une petite tête pour se rafraîchir ! En ce début d'été elle est encore fraîche, mais ça fait un bien fou ! Le retour au bateau sous le soleil n'en est que plus dur, mais je ne regrette pas. Et, comme à l'aller, les goélands accompagnent le retour. Ils auront finalement fait toute la balade avec moi ...
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