<p class="align-justify">De couleur rouge écarlate, et de quelques centimètres de haut, vous l’identifierez facilement en scrutant les lits de sphaignes. La fleur du droséra elle, se remarque peu. D’abord enroulée, la grappe se redresse et une seule fleur blanche s’épanouit à la fois. Son nom provient du grec « droseros » signifiant « couvert de rosée ». Ses feuilles, recouvertes de longs cils se terminent par des glandes visqueuses. Celles du pourtour servent à la capture et celles du centre plus courtes sécrètent des enzymes de digestion. Lorsque ces gouttelettes scintillent au soleil, les insectes attirés se trouvent englués sur les feuilles qui se referment tout en libérant des sucs digestifs. Des heures durant, la plante absorbe les éléments qu’elle peut assimiler, ne laissant que les restes de l’insecte qui finissent par se désagréger.</p>